Gestion et Relation
BIM
Avec le BIM, nous souhaitons améliorer la relation de l’humain au bâtiment, qu’il soit neuf ou existant, en optimisant chaque étape de sa gestion numérique.
Objectif
Garantir le succès BIM
Le BIM est un processus qui impacte un projet bâtiment dans son intégralité, de la programmation jusqu’à la phase d’exploitation maintenance. Afin de l’optimiser au maximum, il convient d’avoir un regard global sur cet acte de bâtir.
Fort de cette conviction, GR-BIM propose donc une offre complète qui va de l’assistance à maîtrise d’ouvrage BIM, au BIM management, en passant par la modélisation, et ce afin de garantir le succès BIM de l’opération.
Le BIM touchant également au cœur même des entreprises par son approche collaborative, il est aussi nécessaire d’avoir une action pédagogique collective. Ainsi, GR-BIM a développé une forte compétence dans l’expertise et dans l’accompagnement en étant organisme de formation.
Vous souhaitez obtenir une étude de votre projet BIM ?
Soyez rappelé par l'un de nos conseillers.

Compétences
Une équipe expérimentée
GR-BIM est une entreprise bordelaise qui a la volonté de rendre le BIM accessible à tous. Les fondateurs ont construit un projet – et un catalogue de services – en pensant en priorité aux TPE/PME du bâtiment. L’un est architecte de formation, expert BIM, l’autre pilote le développement et le volet formation.
L’équipe s’est enrichie en trois ans d’un BIM manager, de développeurs informatiques et d’une assistante de direction. L’ambition de départ est toujours présente, l’écoute et la proximité ont permis une collaboration, non seulement avec les TPE/PME, mais aussi des acteurs régionaux institutionnels. Ainsi, GR-BIM est partenaire officiel de la plateforme Noé qui se situe sur le territoire de Bordeaux Euratlantique.
Pôles de
compétences
Mètres carrés
supervisés
Partenaires
Majeurs
Accompagnement
Conseil, opérationnel et formation
Le BIM est un processus qui impacte un projet bâtiment dans son intégralité, de la programmation jusqu’à la phase d’exploitation maintenance. Afin de l’optimiser au maximum, il convient d’avoir un regard global. Fort de cette conviction, GR-BIM propose donc une offre complète, de l’assistance à maîtrise d’ouvrage, du management, de la modélisation, afin de garantir le succès de l’opération.
Le BIM touchant également au cœur même des entreprises par son approche collaborative, il est aussi nécessaire d’avoir une action pédagogique collective. Ainsi, GR-BIM a développé une forte compétence dans l’accompagnement en devenant organisme de formation.


Échanges
Une solution collaborative BIM
Le BIM implique de la collaboration, soit une implication forte de la part de tous les acteurs de l’acte de construire, pour garantir la réussite du projet. Pour cela, de nouveaux outils dédiés au partage d’informations et favorisant le travail collectif voient le jour.
Ces outils, comme les logiciels payants de conception (Archicad de Graphisoft, Revit d’Autodesk, Allplan de Nemetschek, Tekla de Trimble, Cadwork, entre autres), les viewers gratuits (EveBIM du CSTB, Solibri de Nemetschek, BIMcollab Zoom de Kubus, entre autres), ou encore les plateformes d’échanges (Kroqi du CSTB, AxeoBIM de Axxone System, BIMsync de Catenda, Aconex, entre autres), permettent tous un échange autour du format de dessin 3D « IFC » (IFC 2x3 ou IFC 4) et autour du format d’annotation 3D « BCF ». Ces formats Opensources sont dits « OpenBIM ».
Ainsi, chacun peut amener sa pierre à l’édifice au travers de l’avatar numérique du bâtiment, représenté par la maquette numérique, et ce à toutes les phases d’un projet de construction ou de réhabilitation.
Le cycle BIM
Building Information Modeling
Le BIM – pour Building Information Modeling – est un processus de travail collaboratif qui consiste à rassembler tous les acteurs d’un projet « bâtiment », qu’il soit en construction neuve ou en restructuration, autour d’un nouveau livrable : la maquette numérique. Cette dernière, aussi appelée maquette BIM, modèle virtuel ou modélisation BIM, comprend à la fois la donnée graphique du bâtiment en 3D et à la fois sa donnée alphanumérique. Elle est un formidable outil d’aide à la décision pour tous les professionnels du bâtiment.
Le BIM doit s’envisager dans une vision globale, et être présent à toutes les étapes du cycle de vie d’un bâtiment, de la programmation à la déconstruction, en passant par la conception, le chantier et la Maintenance ou GEM (Gestion Exploitation Maintenance).
L’objectif étant la mutualisation et le partage d’informations au long court, il est essentiel de mettre en œuvre une continuité, de créer le lien qui permettra au bâtiment d’être mieux conçu et mieux entretenu, afin de permettre à ses usagers de mieux vivre dedans.
Nous les accompagnons

Innovation
Le plan de transition numérique du bâtiment
Le Plan de Transition Numérique dans le Bâtiment s’inscrit dans une démarche de relance du secteur de la construction. Il vise à accompagner les entreprises du bâtiment dans la mise en place d’outils numériques. La digitalisation du secteur doit créer non seulement une nouvelle désirabilité mais surtout de nouvelles performances (économiques, environnementales, etc.).
Le BIM s’inscrit totalement dans cette volonté d’innovation, notamment par ses nombreux avantages permettant un gain de temps, par exemple pour retrouver une donnée ou pour planifier son intervention, et donc un gain d’argent.
Réponses
Questions fréquentes
Le BIM est-il obligatoire ?
Pour répondre donc simplement à la question, le BIM n’est pas obligatoire. Attention cependant, il est de plus en plus demandé par les maîtres d’ouvrage, et il faut s’y préparer. Sans compter que le carnet numérique de suivi et d’entretien dont parle la loi de transition énergétique accompagne fortement cette transition.
Participe-t-il à la transition énergétique du bâtiment ?
- Le travail collaboratif autour d’un même modèle afin de limiter les modifications sur chantier => diminution de l’empreinte carbone.
- L’utilisation d’un modèle numérique permettant des analyses thermiques fiables avant travaux => amélioration de l’efficacité énergétique.
- L’historisation de la connaissance du bâtiment ce qui limite les relevés état des lieux ou les déplacements pour recherches en sinistre => diminution de l’empreinte carbone.
- La récupération de l’information du bâtiment permettant une meilleure connaissance des matériaux recyclables => optimisation du réemploi.
Concerne-t-il uniquement les gros projets ?
Selon notre expertise, tout dépend en réalité des objectifs attendus de la démarche BIM, objectifs qu’il est conseillé de formaliser dans un Cahier des Charges (lié de préférence aux besoins du service patrimoine immobilier).
Il est aussi un constat : le nombre de m² n’est pas un indicateur de la complexité (technique, architecturale, etc.) d’un bâtiment. C’est pourquoi il est parfois recommandé de mettre en œuvre une démarche BIM sur des bâtiments de petite/moyenne taille.
Il est aussi conseillé, pour les maîtres d’ouvrages qui débutent dans ce domaine, de choisir un premier projet adapté, et donc pas nécessairement lourd en termes de m², afin de mettre en place un premier retour d’expérience sur lequel construire de futurs process.
Puis-je faire du BIM uniquement en phase Conception ?
le BIM facilite le travail de l’acte de bâtir qui débute de conception en permettant un dialogue entre maîtres d’œuvres et maîtres d’ouvrages, au travers notamment de la 3D. Mais il ne se limite pas uniquement à ça, il permet en effet de piloter la qualité de la conception, ce qui garantit en aval un meilleur chantier et surtout un bâtiment conforme aux attentes de ses futurs usagers.
Cette option est donc possible mais il faut retenir que selon l’expertise générale, le BIM est plus efficace s’il est mis en œuvre tout au long du cycle de vie d’un bâtiment.
Combien cela-coute pour la maîtrise d’œuvre ?
Oui, aujourd’hui, intégrer le BIM dans une entreprise a évidemment un coût (proportionnel à la taille de l’entreprise et au volume de chiffre d’affaires à réaliser), mais il génère aussi de nouvelles perspectives en termes de parts de marché. Les investissements à réaliser sont de deux ordres : matériel et immatériel. Le matériel comprend à la fois l’achat des ordinateurs (environ 3000€ par poste) et l’achat d’un logiciel BIM (entre 6000€ et 8000€) qu’il faudra mettre à jour chaque année (entre 15% et 20% du prix du logiciel). L’immatériel comprend bien évidemment la formation desdits logiciels.
Nous avons parlé plus haut d’action de sensibilisation (qui répond à la question du « pourquoi le BIM ? ») préalable à la mise en œuvre du BIM, nous sommes ici à la phase du « comment » qui vise donc naturellement des formations outils, dédiées à la formation des logiciels. La filière s’accorde à dire qu’il faut en moyenne une semaine ou deux de formation avec une différence de prix pour les formations interentreprises (environ 400€ par jour) et intra-entreprises (environ 1000€ par jour).
Simultanément, il faut avoir conscience du bouleversement provoqué dans les méthodes de travail par le BIM et accepter de fait une perte de rendement d’environ 30% sur les 6 premiers mois.
Pourquoi faire du BIM ?
en France, le secteur bâtiment est responsable de près de la moitié de la facture énergétique (cf rapports de l’ADEME – Agende De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie). Il devient nécessaire, voire urgent, de trouver des solutions pour améliorer la performance énergétique des bâtiments. Le BIM est l’une de ces solutions car il permet à la fois d’anticiper et de réfléchir à différents scénarios thermiques, mais également d’améliorer le bilan carbone du bâtiment sur son cycle de vie grâce à une GEM (Gestion Exploitation Maintenance) plus efficace.
Ensuite, nous avons la problématique économique. Dans un contexte global de baisse des dotations, il faut pouvoir trouver des solutions qui permettent à tous une rationalisation des coûts. Le BIM est là encore une possible réponse car il favorise la transversalité entre les acteurs et permet de raisonner en coût global. Il est encore un peu tôt pour avoir un vrai retour d’expérience car nous ne sommes qu’en année 6 du BIM mais les pays ayant imposé l’utilisation du BIM, le Royaume-Uni notamment, mettent déjà en avant les économies réalisées.
Le BIM en Gestion Exploitation Maintenance (GEM), mythe ou réalité ?
Le défi est bien de pouvoir capitaliser sur des données fiables, qu’elles soient graphiques et/ou alphanumériques (MEP, comme architecturales). Pour cela, les différents acteurs BIM (dont les coordinateurs BIM et Modeleurs BIM), et surtout le BIM manager en particulier, doivent s’assurer que les données sont justes et placées au bon endroit dans la maquette numérique. Aujourd’hui, en 2020, peu de projets sont menés en FULL BIM dans notre pays et encore beaucoup de questions se posent : Concernant la mise en place d’un « Contrat BIM », le stockage de la maquette (stockage interne ou externe ?), concernant les responsabilités en cas de perte de données ou de données erronées ? Concernant le choix des outils de GEM sur lequel il est conseillé de se faire accompagner par un AMO BIM ? Etc.
Le BIM en Gestion Exploitation Maintenance est un vrai sujet d’actualité qui fait réfléchir toute la filière, il est opérationnel sur certains projets pilotes mais sera démocratisé dans un futur proche, avec notamment la mise en place, dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique d’un carnet numérique de suivi et d’entretien pour les logements construits à partir du 1er janvier 2017.
Est-il nécessaire d’écrire une Charte et un Cahier des Charges avant de s’engager dans un tel projet ?
Elle intervient en amont du Cahier des Charges et répond déjà à un certain nombre de questions pratiques : outil de gestion du patrimoine, grands principes de la maquette, format d’échange des maquettes (OpenBIM avec de l’IFC ?), rôles des acteurs BIM, Positionnement du Service Patrimoine, etc.
Le Cahier des Charges, quant à lui, à une fonction différente car il s’applique à un type de projet en particulier, contrairement à la Charte qui vise un patrimoine immobilier. Ce livrable, mis en place avant l’acte de construire, et même avant le choix d’une Maîtrise d’œuvre, répond à la question organisationnelle du projet et donne à voir une méthodologie précise : quels sont les usages ? Comment classer la donnée ? Quel est le protocole de modélisation ? Quels sont les niveaux de détail attendus ? Etc.
Le Cahier des charges BIM permet de savoir comment mettre en œuvre efficacement le processus collaboratif entre la partie architecturale et la partie MEP, entre autres, et les protocoles d’échanges entre les différents acteurs. Il est le document de référence nécessaire à la réussite d’un projet mené. Il peut être rédigé par le maître d’ouvrage, si ce dernier à la compétence ou l’expertise, mais le plus souvent, il convient de faire appel à un AMO BIM, dont la mission est donc de compléter le programme architectural et technique avec le volet BIM. Le processus sera complété dans un troisième temps par la Convention BIM réalisée par le BIM manager de l’Opération.
Ne concerne-t-il que les projets neufs ?
Une fois le bâtiment existant modélisé, la démarche est la même que pour un projet neuf. Cette démarche doit faire l’objet d’une réflexion en interne (qui peut aboutir à une Charte BIM) et quoi qu’il en soit, recréer un patrimoine existant est possible avec l’aide d’un AMO. Il est la promesse d’un patrimoine mieux connu et mieux géré.