L’utilisation du BIM en phase chantier permet un continuum du travail collaboratif amorcé aux phases précédentes. Il permet notamment, grâce au travail du BIM manager, un travail de synthèse précis qui permet de vérifier les potentiels conflits du bâtiment à construire, ce qui permet de trouver une solution en amont de la construction.
Le BIM exécution permet de mettre en œuvre un certain nombre de cas d’usages définis dans le Cahier des Charges BIM et dans la Convention BIM du projet (cf liste des 23 cas d’usages BIM définit dans le guide méthodologique d’une convention BIM diffusé par Building Smart France Médiaconstruct).

Il permet aussi de voir se transformer la maquette numérique de conception en maquette numérique d’exécution permettant la synthèse des différents lots. Ce modèle numérique de synthèse, mis à disposition de la maîtrise d’œuvre et à l’ensemble des entreprises de construction, permet une anticipation des problématiques chantier (positionnement et mise en oeuvre des ouvrages, livraisons des matériaux, sécurité des personnes sur site selon le phasage, etc.) et donc une réduction des erreurs et des risques. Utile dans les revues de projet qui permettent une immersion dans la maquette (soit par réalité virtuelle, réalité augmentée ou réalité mixte), l’immersion facilite la réflexion collaborative et la prise de décision constructive afin d’améliorer les délais.
Il est aussi à noter que le BIM en phase chantier permet de confronter la maquette BIM au bâtiment tel que construit, et ainsi vérifier la bonne conformité de la construction, prérequis indispensable à la mise en œuvre d’une maquette BIM GEM.
C’est bien la maquette BIM synthèse qui est enrichie des données des entreprises impliquées dans le projet afin de constituer la maquette BIM DOE (Dossier des Ouvrages Exécutés).